Photo du livre Le syndrome E de Franck Thilliez

Plongée dans « Le syndrome E » : Un chef-d’œuvre de suspense signé Franck Thilliez

Dans cet opus, nous retrouvons Sharko et Hennebelle. Les deux enquêteurs se retrouvent sur une même affaire, chacun démarrant son enquête de son côté sur des faits qui, à première vue, n’ont rien à voir.

Sharko, qui n’est plus sur le terrain depuis quelque temps, est engagé comme analyste comportementaliste sur une scène de crime où cinq cadavres mutilés sont découverts enterrés sous terre. Cette découverte réveille immédiatement son instinct de chasseur, bien connu des lecteurs. D’ailleurs, après l’avoir suivi dans les enquêtes infernales de Train d’enfer pour Ange rouge et Deuil de miel, on a du mal à imaginer Sharko comme simple employé de bureau.

Hennebelle, quant à elle, tente d’aider un ami cinéphile devenu aveugle après le visionnage d’un court-métrage acquis dans la collection privée d’un particulier qui se débarrassait de la collection de son père récemment décédé.

Une intrigue bien construite et documentée

A priori, ces deux enquêtes n’ont aucun lien. Mais ces points de départ éloignés augurent un scénario captivant. Comme à son habitude, Franck Thilliez a effectué un travail de documentation remarquable. On sent des heures de recherche en imagerie, neurosciences et psychologie derrière ce récit. Les informations nécessaires pour suivre l’enquête nous sont apportées avec justesse, au bon moment, sans jamais alourdir la lecture.

Une rencontre marquante entre deux personnages emblématiques

La rencontre entre Hennebelle et Sharko est une réussite. Ces deux personnages, que l’on suit depuis quatre volumes (deux pour Sharko, deux pour Hennebelle), sont si bien travaillés qu’ils semblent réels. On s’attendait à ce qu’ils s’assemblent parfaitement, et c’est exactement ce qui se passe. Leur évolution est extrêmement bien pensée, et on sent que l’auteur les connaît parfaitement.

Une tension maîtrisée du début à la fin

Concernant l’intrigue, c’est encore une fois très solide et bien ficelé. Dès le début, on sait que Sharko et Hennebelle vont nous emmener jusqu’au bout de la traque, et on se sent en confiance.

J’ai toujours une appréhension en ouvrant un Thilliez. Comme on l’a vu dans Train d’enfer pour Ange rouge, il n’épargne jamais ses personnages. À chaque moment, on se demande quelle horreur les attend ou ce qu’ils vont subir. Pourtant, la limite du trop n’est jamais franchie. L’auteur sait intégrer des scènes dures, mais elles trouvent toujours leur place dans l’enquête, sans basculer dans le glauque gratuit.

J’ai adoré ce volume et je le recommande vivement.

J’espère que vous lisez de belles choses.

À bientôt !

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