Au Quotidien – Journal de Lecture


Dimanche 1 Juin 2025

Je démarre aujourd’hui un nouveau format en espérant que j’arriverai à tenir le rythme. L’idée est tout simplement de tenir un journal de lecture quotidien, partager ici mes lectures en cours et mon quotidien de lecture.

Je vais faire de mon mieux pour ne pas trop dériver et rester centré sur la lecture. C’est un peu comme les carnets intimes de notre adolescence. J’ai toujours été obsédée par les carnets. J’en ai qui traînent partout chez moi, et au boulot je ne peux pas bosser sans un carnet et un stylo pour noter, brainstormer des notions que j’ai du mal à intégrer. Le format électronique du carnet n’a jamais été une réussite pour moi. Ça n’a tout simplement pas la même liberté. Ce que j’ai dans l’écriture manuelle, c’est la spontanéité. Si, au cours de mes réflexions, j’ai envie de souligner, entourer, faire des flèches et relier des points importants par des traits, c’est possible. Mon processus est assez anarchique et c’est ce qui me convient.

Tout ça pour dire que c’est une première et que je vais essayer de trouver cet espace de liberté au format électronique en utilisant que des mots. Punaise le challenge. Je ne peux pas vivre sans lecture, par contre je n’ai jamais eu la moindre prétention de devenir écrivaine. J’en serais bien incapable. J’aime les histoires, les scénarios qui vont vite et qui nous coupent le souffle. Je lis assez peu de littérature qui nous transperce par le jeu des mots. Même si Toni Morrison est mon autrice préférée et qu’elle est un maître en la matière.

Hier j’ai commencé et fini Associé contre le mal, c’était une lecture très agréable et ponctuée de siestes allongée sur mon canapé. Ça m’a fait un bien fou. Je n’avais jamais entendu parler des protagonistes et je me suis rendu compte en notant le livre sur Babélio que c’était le tome 5 de la série. Shame on me. J’aime pas du tout commencer une série en plein milieu. Ce n’est pas un coup de cœur, mais le roman a fait le taf que je lui demandais : m’évader et rire un peu. Oui, ce roman est drôle. Les personnages ne manquent pas de répartie et ils s’envoient des répliques qui sont excellentes.

Le soir, avant de m’endormir, j’aime bien lire sur ma Kindle. Elle permet de s’affranchir de problème d’éclairage et surtout de lire sans lampe de chevet quand quelqu’un dort à côté. C’est un confort incroyable. J’ai donc continué le tome 4 de la série Les thés meurtriers d’Oxford. J’aime cette série parce qu’elle est toute douce et parfaite avant de dormir. Même si je dois avouer que je suis plus intéressée par les vieilles chouettes (un quatuor de mamies redoutable) que par le personnage principal.

Aujourd’hui est le deuxième jour du challenge 4 jours, 4 Agatha Christie, et je commence Les Quatre avec apparemment Hercule Poirot dont j’ai fait la connaissance dans Le Crime de l’Orient-Express. Je pense que ma journée va être une parfaite copie de la précédente. Sur mon canapé avec en fond la série Résidence et Les Quatre à déguster entre les siestes.

J’ai reçu deux commandes aujourd’hui : Un bref instant de splendeur et L’Archipel du Goulag. Ce sont deux livres pour sortir de ma zone de confort. Le premier m’a beaucoup tentée après avoir vu de nombreuses vidéos d’Oprah, très très émue de rencontrer l’auteur. J’espère que la traduction sera bonne. Je n’ai pas voulu lire la 4e pour me garder la découverte.

Le deuxième livre est L’Archipel du Goulag. J’appréhende un peu cette lecture. Je l’ai commandé après avoir lu une recommandation dans Les livres qui font du bien. Ce sera une lecture difficile et je ne suis pas encore sûre de ce que ça peut m’apporter au-delà d’une angoisse et d’un sentiment d’oppression intense. Mais malgré tout, c’est un livre qui m’appelle depuis longtemps.

Bizarrement, aujourd’hui, ayant tout le temps du monde, je l’ai surtout passé à dormir. Je ne suis pas très optimiste sur ma capacité à finir Les Quatre. Faut dire que j’avais pas mal de sommeil à rattraper. J’aime beaucoup ce roman pour l’instant. Hercule Poirot se lance dans un affrontement de taille. Cet homme n’a peur de rien et a une foi incroyable, presque grotesque, dans le pouvoir de son intellect. Il ne doute pas un instant de sa capacité à les arrêter. De leur côté, ils lui donnent raison, car apparemment, ce petit homme les effraie beaucoup.